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Dans le monde professionnel, il existe divers documents qui régissent la vie des travailleurs. Au moment de leur carrière, chaque travailleur a besoin d’au moins trois documents pour prouver juridiquement son emploi. Si le premier, le contrat de travail est bien connu de tous, les deux autres : l’attestation de travail ainsi que le certificat de travail le sont moins.
Le contrat de travail, le document qui définit l’accord entre l’employé et son employeur
Après l’embauche du salarié, l’accord de travail qui a été conclu entre les deux parties doit être matérialisé dans un document qui doit être officialisé et validé par le ministère du Travail par l’intermédiaire du service des inspections du travail. Ce document très important doit contenir toutes les modalités du contrat telles que :
- Les identifiants complètent ainsi que les coordonnées exactes de chacune des deux parties,
- La classification professionnelle du travailleur, son salaire avec les divers avantages auxquels il a droit,
- Enfin la durée du contrat, mais également les modalités d’annulation ou de modification du présent contrat,
- Mais surtout la signature et l’approbation de chaque partie prenante, mais plus importante la validation officielle du document auprès de l’inspection du travail.
Le certificat de travail, un document indispensable en cas de rupture de contrat
La majorité des travailleurs cherchent un travail afin de pouvoir bâtir une carrière. Par conséquent, peu d’entre eux ne songent à changer de travail dans la mesure où celui exercer leur convient. Mais dans le cas où une situation de rupture de contrat arriverait, l’employeur a l’obligation de donner à son ex-employé un certificat de travail qui atteste que ce dernier a bien été son employé sur une période donnée. Mais ce document doit également faire mention de tout son parcours au sein de l’entreprise, de sa prétention salariale, ainsi que les conditions de rupture du contrat.
Un manquement sur la délivrance de ce document peut conduire l’entreprise au-devant de grave amende. En général, les sanctions peuvent être comprises entre 750 à 3750 euros. En cas de poursuite judiciaire venant de l’employé, cette situation peut conduire à des dommages et intérêts. Surtout dans la mesure où cette situation a créé des préjudices dans la vie professionnelle de ce dernier.
L’attestation de travail, une manière de faire reconnaître sa situation professionnelle
Dans certaines situations, un travailleur doit justifier sa situation professionnelle auprès de diverses entités afin d’obtenir des services. Ceci intervient lors d’une demande de crédit où les banques et les créditeurs veulent vérifier les ressources financières de chacun de ses demandeurs. Ce document qui est délivré à la demande du travailleur est non seulement une pièce justificative, mais également les détails du poste occupé par le travailleur. Mais aussi sa date d’embauche, ainsi que la durée de sa carrière au sein de l’entreprise.