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Avec la révolution d’internet, nous disposons aujourd’hui de nombreux comptes. Que ce soit dans les messageries électroniques ou sur les réseaux sociaux. Ils représentent donc notre identité numérique. Mais, tout comme notre identité sur papier, il est également possible de subir une usurpation d’identité numérique. Focus.
Qu’est-ce qu’on entend par usurpation d’identité numérique
La cybercriminalité connaît aujourd’hui un développement identique à celui d’internet. De nombreux exemples célèbres témoignent de ce fait. Parmi les attaques que les victimes citent le plus, on retrouve les malwares, les attaques informatiques et l’usurpation d’identité numérique. Cette appropriation se définit par le vol de toutes les données qui permettent d’identifier une personne. Cela comprend notamment, le nom, le prénom, le pseudonyme, le surnom et les identifiants électroniques.
L’usurpation d’identité dans le domaine numérique peut également s’étendre dans d’autres domaines. Le vol peut effectivement toucher les URL, les logos, les adresses IP, les avatars et bien sûr les mots de passe. Comme il s’agit d’une infraction, une telle imposture peut faire bénéficier d’un dédommagement même s’il n’a pas eu lieu. Effectivement, les intentions ou actes qui font tort à un tiers sont passibles de sanction. L’usurpation d’identité numérique peut atteindre deux victimes et peut aussi se commettre de deux façons.
- La victime dont l’identité a été volée pour réaliser des actes illégaux et les personnes qui ont été trompées par l’usurpateur.
- L’usurpation d’identité numérique peut toucher l’ingénierie sociale. Le malfaiteur vole l’identité d’une personne de confiance pour soutirer des informations, demander de l’argent ou demander un service à l’un de ses contacts. L’usurpateur peut également créer un faux profil et/ou un faux site web avec l’identité volée.
Ce qu’il faut faire en cas d’appropriation d’identité
La première chose à faire dans le cas d’une usurpation d’identité est de rassembler toutes les preuves sur l’atteinte commise. Cela peut être des messages, des captures d’écran, des pages, etc. Pour connaître l’auteur des infractions, vous pouvez prendre contact avec votre fournisseur d’accès ou d’hébergement. Vous pouvez ensuite réclamer auprès du site touché pour leur demander de supprimer les informations vous concernant. Pour le courrier des démarches, la CNIL vous donne toutes les informations indispensables. Il est même possible de porter plainte à la police, à la gendarmerie ou encore au procureur de la République. Au cas où il y aurait une menace à vos données bancaires, n’attendez pas pour informer votre banque.
Quelques conseils pour vous mettre à l’abri de l’usurpation d’identité numérique
Puisqu’il s’agit ici d’un domaine purement numérique, la première chose à faire est de créer un mot de passe puissant. Pour vos différents comptes, évitez d’utiliser le même mot de passe et pensez à les changer constamment. Assurez-vous également de bien protéger la confidentialité. Choisissez soigneusement toutes les informations personnelles que vous allez divulguer au public. Il faut mettre une limite à l’envoi des documents qui contiennent votre identité par courrier électronique. Il est également recommandé d’effacer régulièrement les cookies et l’historique. Enfin, détruisez tous les papiers qui contiennent les informations qui vous concernent.