Contenu de l'article
Le Projet de loi d’orientation des mobilités est en effet un projet de loi français déposé en 2018 et contenant une cinquantaine d’articles et connu sous l’abréviation LOM. Hervé Maurey, le sénateur centriste vient pourtant alerter que cette loi n’est pas financée.
Hervé Maurey s’inquiète du sort de la loi sur les mobilités
Le sénateur Hervé Maurey vient effectivement d’alerter que la loi sur les mobilités n’est pas financée. Alors que cette loi d’orientation va être discutée dans l’hémicycle à partir de la mi-mars prochaine. Le président de la commission sénatoriale sur l’Aménagement du territoire et du Développement durable semble bien s’inquiéter sur ce sujet. Certes, celle loi se traduit par la volonté affichée de désenclaver les territoires, mais au premier rang s’affiche ce problème de financement ajoutait-il. L’élu de l’Eure sur LCP déplore cette situation, car malgré le fait que les intercommunalités devront se charger de mettre en place les services de mobilité, comme aucune ressource n’est prévue, par faute de moyens comment vont-ils arriver à leur fin.
Le gouvernement a renoncé à des taxes
Selon toujours les propos apportés par Hervé Maurey, Élisabeth Borne, la ministre des Transports reconnaît que l’État a dû renoncer à mettre une taxe sur les poids lourds. Les 500 millions d’euros dont le gouvernement a besoin chaque année pour réaliser ce plan n’y sont pas donc et pour cette loi puisse être appliquée, le gouvernement devra donc retrouver cette somme. Incroyable qu’on arrive avec une réforme alors qu’elle n’est pas financée. Plus tard, on verra sans doute comment elle le sera. Pour les excès de vitesse, les Français devront payer plus d’amendes, car un doublement des recettes issues de ces membres est nécessaire pour prévoir le financement.
Au parlement le 19 mars prochain
Le printemps 2018 a été marqué par l’annonce initiale de cette loi sur les mobilités. À cause de la réforme ferroviaire, la LOM a pourtant été plusieurs fois retardée. Finalement, elle a été présentée en fin novembre dernière et elle poursuivra sa route dans l’hémicycle d’ici à peu près 1 mois, à partir du 19 mars pour être bien précis. Les éléments du grand débat vont venir l’alimenter suivant les informations relayées par Elisabeth Borne en janvier. Pour améliorer les déplacements, une palette d’outils dans laquelle sera mise à la disposition des élus et des opérateurs de transports. Selon Elisabeth Borne, cette loi va également apporter des moyens qui permettront de se déplacer dans tout le pays sans à avoir une voiture individuelle. C’est une belle opportunité pour tous qui s’annonce, mais attendant de voir ce que l’État en fera exactement de son application et de sa vulgarisation.